Quand le journal télévisé de Jean-Pierre Pernault, sur TF1, fait appel à la rédaction de la Nouvelle République, ça donne une série de cinq reportages sur la vallée du Loir (« sans E »).
— Trôo, village mystique et magique, diffusé le 22 février 2010.
— Les faisans à plumes (sic) protégés par les chasseurs (commune de Naveil), 23.02.
— Marché de Montoire sur Loir : le rendez-vous des amis, 24.02.
— Lavardin, joyau du Loir-et-Cher, 25.02.
— Estelle, accordéoniste et chef d’orchestre (Savigny sur Braye), 26.02.
Tous ces lieux, tous ces gens sont sincèrement bien aimables ; le bon air, l’histoire, les bons petits plats, le verre entre amis, le feu de cheminée... OK.
Mais à visualiser ces cinq « reportages » on constate aussi comment ce soi-disant portrait d’une région est orienté : traditionalisme, bals de retraités, gentil gendarme, mari à la chasse et femme au fourneau, absence de toute problématique de travail, d’enfants, de transport, de politique ou de quoi que ce soit de social.
(D’un autre côté, me direz-vous, s’agissant du JT de JPP, il ne fallait s’attendre à rien d’autre. Rassurez-vous, je n’ai pas été surpris.)